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Tels nos anciens gardiens de phare, les techniciens du dernier observatoire météorologique habité de France, exercent un métier en voie de disparition. Progressivement, les nouvelles technologies remplacent les anciens outils de mesure, et les écrans prennent le pas sur l’expertise humaine. Rares sont aujourd’hui ceux qui sont en mesure de prédire les changements météorologiques en scrutant la nature qui les entoure. Florence Joubert réalise sur le toit des Cévennes un travail au long cours, à la fois documentaire et poétique qui interroge le visiteur sur son rapport à la nature. Les saisons s’enchaînent, les éléments se déchaînent sur cette forteresse du Mont Aigoual soumis à des phénomènes extrêmes dus à la rencontre du sommet avec les vents méditerranéens. Archives et anciens instruments de mesure dialoguent avec les paysages environnants et scènes du quotidien de l’observatoire Météo-France qui depuis 125 ans tente de percer le mystère des éléments.
Florence Joubert, diplômée de l’ENSAD (école nationale supérieure des arts décoratifs), travaille dans les domaines de l’architecture, du patrimoine, et de la science, et y explore l’univers des métiers. Elle publie en parallèle ses récits de voyage en latitudes extrêmes.
31, rue Thiers